Le charme de l'ancien résiste face aux biens énergivores - 22/02/2023

Les biens énergivores, classés F et G, sont voués à disparaitre du marché immobilier d'ici quelques années.

D'ailleurs les plus énergivores (ceux consommant plus de 450 kWh/m²/an) ne sont plus autorisés à la location depuis le 1er janvier 2023. Les classes G seront interdites au 1er janvier 2025, les classes F au 1er janvier 2028.

Ces biens énergivores, DPE F et G, devront également être soumis à un audit énergétique dès le 1er avril 2023 s'ils sont mis en vente et qu’il s’agit d’une maison individuelle ou d’une monopropriété.

Toutes ces restrictions laissent supposer que les prix de vente de ces biens chutent. Alors que la décote au m² peut aller au-delà de 10 % par rapport au prix moyen constaté dans la plupart des communes de France, certaines villes ont une décote très faible sur ces passoires thermiques à vendre comme le montre le baromètre de l'agence Guy Hocquet.

Ainsi à Rennes et à Bordeaux, le prix de vente de ces biens affiche une hausse de 7 % par rapport au prix moyen constaté dans ces communes.

À Paris, la décote de ces biens énergivores n'est que de 3 % soit un tarif au m² de 12 207 €.

Ces villes ont une demande très élevée et ont un parc de logements anciens dont le charme est très recherché.

À contrario, dans les villes du Sud de la France, acheter un bien énergivore peut être une très bonne affaire ; Nîmes affiche une décote de -18%, Ajaccio et Montauban -17%, Limoges et Clermont-Ferrand (-15%) et Perpignan -12 %. Avant de finaliser une vente, il est conseillé de prendre conseil auprès d'un expert dans la rénovation si vous désirez effectuer des travaux énergétiques car le budget peut être conséquent.  À partir du 1er avril 2023, ces informations vous seront fournies par l'audit énergétique.